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Le secret du bonheur
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Vous valez ce que vaut votre cœur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Cette fin de siècle (surtout dans les régions d'évolution sociale accélérée) rend plus difficile l'épanouissement d'une saine affectivité. C'est sans doute pourquoi beaucoup de jeunes et de moins jeunes recherchent l'ambiance de petits groupes, afin d'échapper à l'anonymat et parfois à l'angoisse, afin de retrouver leur vocation profonde aux relations interpersonnelles. A en croire une certaine publicité, notre époque serait même éprise de ce que l'on pourrait appeler un doping du cœur.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Il importe en ce domaine, de voir clair. Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le cœur (symbole de l'amitié et de l'amour) a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. Le cœur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres.<o:p></o:p><o:p> </o:p><o:p></o:p>Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi (œuvre de longue haleine) est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur."<o:p></o:p>
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Commentaires
Est-ce pour autant possible de s'enfermer de se mettre à l'abri d'absolument tout ? N'existe-t-il pas toujours une faille ? N'y a-t-il pas toujours une chose qui nous met mal à l'aise, qui nous déstabilise ? La réponse se trouve peut-être dans la phrase :"Rien n'est parfait en ce bas monde, pas même ce monde lui-même".