On tente de détruire ma forteresse,

Ma si belle citadelle !

Où je me plais, complais

Je vois mon bonheur qui est là,

 À mes pieds,

J’aime ma vie… 

Cependant, je pense vivre dans une illusion

Même si j’aide les autres à concrétiser leurs bonheurs

Je vis grâce à eux car ils m’ont aidé à être heureux…

Est-ce le bonheur réellement ?

Pourtant je vois que je jouis du bonheur des autres.

Au p lus profond de moi, je sais que je ne suis pas si heureux

Que je ne le prétends.

Je ne veux pas m’accrocher à une personne

Car j’ai peur que le sol soit trop bas

Et que je ne puisse me relever.

Alors j’esquive les questions, pour ne pas qu’on s’attache à moi

Comme ça, je ne froisse personne.

J’ai à découvrir, discerner, deviner cet énigme qu’est ce dilemme.

Je veux être moi-même,

Que nous soyons nous -mêmes,

Sans stratagème.

Je ne veux pas qu’une personne ait un blasphème

Sinon mon cœur sera blême.

Je désire avoir les mœurs de la Bohème,

Afin de voir des emblèmes

Représenté nos duramens

 Comme des diadèmes.

Ce problème

Est un extrême

Théorème,

Qui n’est que des futilités d’un hymen…

Une chose est coincée dans mon cœur,

Celle d’être moi-même

Car peur des critiques,

Peur de trahir

J’aimerai que cette chose bloquée

S’en aille

Avec toutes mes failles

Pour vivre ce que j’imagine

Dans mon utopie

Celle qui ne se languit pas dans un coin

Celle qui resplendit au bonheur

Sans apercevoir la lueur du malheur.

J’aimerai goûter à l’amour

Sans que ce soit une illusion

Me sentir fragile,

Et savoir qu’on me protège

Et espérer de la chaleur

Douce et enivrante.

Me sentir en vie

Et savoir que j’en profite.

           -Tu sais ce qu’on raconte dans le village voisin ?Qu’il y aurait des lucioles !

            On dit qu'elles luisent toute la nuit pour que personne ne se perde. Alors, suis cette lumière jusqu'au matin, elle t'emmènera vers de nouveaux horizons. Surtout, ne fuis pas ! Aborde ta destinée d'un nouvel œil.

            Et si on te tend la main, ne refuse pas ! Ce n'est pas pour te jeter des cailloux, mais pour t'aider à savourer ce qui peut être vécu, un rien, une minuscule lueur, une infime perception de la douceur, qui peut faire une sacrée différence. Juste à ne pas fuir quand l'occasion ne se présente car on peut passer a coté d'une multitude de merveilles.

            De ces lucioles, on voit souvent un vent qui les accompagne. Un vent tumultueux mais silencieux... ne t’inquiète pas, il n’est point dangereux. C’est un vent chaud, qui te réchauffe, qui apaise tes peines, qui ouvre des portes qu’on n’aurait jamais soupçonnées. Regarde ! admire ! et savoure ce beau spectacle qu’offre ce joli paysage !

            -Tu es sûr qu’on peut voir tout cela dans le village d’à côté ?

            - Oui ! ouvre ton esprit et ton cœur, le reste viendra t’illuminer naturellement…

La naissance est l’engagement d’un amour sincère,

La joie d’une nouvelle génération.

On le sait depuis tout petit

Que la vie tient sur un fil,

Et que c’est pour une durée éphémère,

Que la destinée nous propose cette séparation.

Cependant,   la vie est transcendée dans l’âme,

Et le message transmis, perpétué

Par des mots, par des actes ineffaçables,

vivra à jamais.

A jamais dans nos cœurs,

Pour ceux qui sont encore vivants et raconteront l’histoire :

La manière dont untel est né, la manière dont celui-ci est mort.

Mais il restera éternel dans ton cœur et dans celui des autres.

d'après l'idée de Conquérant